Marie Jacinthe de Botidoux to Martha Jefferson (Randolph)

editorial note

Marie Jacinthe Le Diest de Botidoux (before 1768–after 1810) was born in Saint-Hervé in the Bretagne region of France, the daughter of the wealthy cloth merchant Guillaume François Le Diest de Botidoux and Suzanne Françoise Martin de la Vieuville. Botidoux was a close friend to Martha Jefferson (Randolph) while the two resided and studied at the Abbaye Royale de Panthémont in Paris from 1784 until Martha returned home to Virginia with her father Thomas Jefferson in September 1789.

Over the next two decades Botidoux wrote more than a dozen letters to her American friend, including a few that she referred to as “journal” letters, spanning weeks and months, like the one below. The Editors have broken each “journal” into sections dated as Botidoux dated them, and grouped each transcription together with its translation. Unless otherwise noted, her original punctuation and spelling have been retained and the horizontal rules she used to separate some dated entries have been omitted. Links to navigate from one dated section to another appear below.

This journal letter contains entries for 4 Nov. 1789, 7 Nov. 1789, 15 Nov. 1789, 15 Dec. 1789, 21 Dec. 1789, 30 Dec. 1789, 1 Jan. 1790, 2 Jan. 1790, 6 Jan. 1790, 8 Jan. 1790, 10 Jan. 1790, 13 Jan. 1790, 15 Jan. 1790, and 20 Jan. 1790.

To next “journal” section, 7 Nov. 1789

Mercredi 4 Novembre 1789

enfin Ma Chere je vais aujourd’hui Commencer Mon journal, je n’ai pas eu Le Courage de L’entreprendre plutot, ainsi tu peux t’attendre que Cette Lettre sera 4 fois plus mal ecrite que Les autres puisque je ne pourrai pas me ressouvenir de tout en ordre

pour Commencer par Les nouvelles politiques (depuis que tu est partie du havre Car tu as su La Les nouvelles de L’arrivée du roi à paris & &) il y a 8 jours qu’une religieuse des recolettes ecrivit qu’on alloit faire deux professions dans sa Maison et que si L’assemblée vouloit reformer Les Couvents elle feroit bien de deffendre qu’on fit des vœux a L’avenir, toute L’assemblée s’est fort interessée au Sort de Ces deux pauvres malheureuses a defendu de recevoir Leurs vœux et en même tems a décrété que par provision, on n’en feroit plus dans aucune maison religieuse tu peux imaginer Les doleances de Ces dames à Cette nouvelle mais Ce n’etoit rien en Comparaison de Celles d’aujourd’hui, il a été décrété Lundi dernier que tous Les biens du Clergé appartenoient à La nation, quoiqu’il n’a pas été question d’abolir Les religieuses elles s’y attendent de maniere que La Conversation ne roule plus que sur Ce quelles feront etant seculieres1 et Ce quelles deviendront pour La pauvre Mere faÿ elle perd La tête tantot elle veut aller Chez mde Dossouvile, tantot à Boulogne, tantot à Montreuil ensuite il fait trop de vent dans Ce dernier endroit ainsi il faut encore chercher une autre demeure, dans tous les projets il entre toujours des sottises Contre L’assemblée Ce sont des voleurs ils bouleversent toute La france, ils payent La Canaille de paris pour faire [. . .] peur aux honnêtes deputés qui s’opposeroient à Leurs injustices & & & Moi suivant ma Louable habitude je suis toujours du Coté de La Canaille, mde de virieux qui est La plus aristocrate ne manque jamais de me demander si j’approuve encore Ce qui se passe [. . .] Moi je ne manque jamais [. . .] de dire qu’oui et par Consequent je ne manque jamais d’être regardée Comme une tête folle qui aime à disputer & parmi ces disputes Ces dames vous placent des traits d’erudition qui feroient honneur au plus grand savant par exemple mde sabatier m’a dit un jour dans La Chaleur de La dispute … mais est-Ce que C’est La Nation qui a fait Le roi? une autre fois mde de faÿ me disoit … oui mon Cœur C’est dieu qui a fait Les rois et non pas La nation est-Ce que Ce n’est pas Lui qui a fait sacrer Saul … que peut-on repondre à Ces Citations? je prends Le parti de me taire hier on a ordonné que Les parlements ne s’assembleroient plus et resteroient en vacances jusqu’à Ce qu’on ait établi un nouvel ordre judiciaire, C’est a peu près Les Casser et Cela desespere encore mde De virieux qui dit que Cette assemblée de fripons ne veut[. . .] que detruire=Lorsque Les poissardes ont été [à] versailles Chercher Le roi elles ont manqué nous emmener avec elles, elles Crioient dans Les rues qu’il falloit aller prendre toutes Les religieuses et pensionnaires des abbayes royalles pour Les faire marcher à Leur tête parsceque elles etoient toutes aristocrates, on a été fort étonné quelles ayent abandonné si facilement Leur dessein, pour Ma part j’en ai été desesperée, juges Combien il eut été joli de voir meres de vise de sainte de taubenheim de fay & a La tête des poissardes, pour L’abesse on eut bien été obligé de La Laisser Cette pauvre femme perd tout a fait La tête L’autre jour elle disoit que si on La detruisoit elle iroit a La Campagne et s’amuseroit a Chasser, ensuite Lundi dernier après La fameuse decision L’evêque d’uzés vint L’apprendre à sa tante et Lui dit que de Cette Maniere il se trouvoit sans pain eh bien Mon neveu venez ici je ne vous Laisserai manquer de rien… je vous remercie dit-il ma Chere tante de votre bonne volonté mais vous ne serez pas plus riche que moi… Bah Ce sont des Contes on ne detruira pas panthemont d’ailleurs voila tout je veux mourir ici ainsi si on me detruit je Louerai Mon appartement,=nous manquons toujours de pain encore est il très mauvais, [. . .] on dit que La ville est Cependant presque toute approvisionnée pour L’hiver, hier soir Les fb st Marceau et st antoine vouloient se reunir pour aller à L’hotel de ville piller Les magasins on a été obligé de tirer Le Canon dessus suivant La Loi martiale=actuellement, pour venir a d’autres sujets je te dirai que je suis en Correspondance avec Les Deux Ladies T; Lady E. m’a ecrit pour des Commissions, je Lui ai repondu, a La fin, Comme je m’y attendois bien , Lady C m’a ecrit quelle Vouloit aussi que je Lui ecrivis ou quelle seroit bien fachée je n’ai point fait La Cruelle de maniere que me voila en grandes ecritures Le duc Dorset ne reviendra plus ici il est nommé grand maitre de La maison du roi, mr stone est revenu pour arranger toutes ses affaires, et j’ai eu Le bonheur de Le voir un instant après L’avoir fait attendre une grosse demie heure au tour d’abord je Croyois que mlle Emilie n’etoit pas sortie ensuite par Consequent je n’ai point été repondre, ensuite quand j’ai su que C’etoit Lui j’etois en Coiffe de nuit et il m’a fallu au moins derouller mes cheveux je Crois que Cela L’a degouté Car je ne L’ai plus revu=j’avois ecrit à mr S… en Lui rénvoyant L’histoire d’avila je Lui marquois de ne pas oublier de m’avertir quand il auroit une occasion pour L’amerique—voici sa reponce mr s… a L’honneur & & mlle jefferson etoit encore au havre Le 8 Les vents Contraires ont empêché Les paquebots de sortir du port, il est probable que les vents dureront encore et en Ce [. . .] Cas il est a Craindre que Les amies de mlle Botidoux n’ayent une traversée bien desagreable. il y en a une qui La merite bien et il espere que mlle Bot ... ne La plaindra pas=que dis tu de Cette [. . .] je ne Le Crois pas encore guerri et en verité je Le plains de tout mon Cœur serieusement je Crois qu’il eut été fort heureux pour toi de Lui rendre plus de justice et quil tauroit rendue très heureuse=j’ai aussi ecrit à Curson et enfin je Lui ai avoué que C’etoit son Mari qui M’enpechoit d’aller La voir, j’attend sa reponse, je ne pouvois pas m’empecher de Lui dire La vraie raison de mes refus puisque dans toutes ses Lettres elle m’en parloit=Bath est actuellement en grande Connoissance avec mdes De La palun et de vergennes qui etoient Comme tu sais Les amies de mde Bouscaren jenny ayant été passer 6 semaines à La Campagne chez mde De vergennes fille de mde La palun, et ayant resté quelque tems chez Cette derniere à paris Bath a été La voir avec Lançon, [. . .] elle a si bien [. . .] fait Connaissance2 avec Ces dames, dans 5 ou 6 fois quelle Les a vue qu’actuellement elle Compte aller passer L’hiver à La Campagne avec mde De La palun, je ne sais Ce que le projet deviendra Car Mr son frere doit a Ce quelle nous dit revenir Cet hiver tu ne sais pas que son projet etoit de La marier avec Meyers, ([. . .]) j’ai été L’autre jour chez mde De vergennes avec les dlles jenny nous avoit dit La veille que mr De vergennes Lui avoit promis d’avoir des jeunes gens et de nous faire dancer, La dessus grande toilette, cependant je ne me suis pas tant en frais que Les autres, j’avois mon bonnet de L’hiver dernier qui est par Consequent un peu sale mon pierrot de Linon une Ceinture violette et mon bouquet violet, Bath etoit en robe blanche et Ceinture noir parceque elle est en deuil d’un oncle, Lançon un pierrot avec une frange violette et un [. . .] violet bonnet superbe, jenny un pierot semblable a Celui de Lançon et une guirlande de reine marguerite groi violet, avec un bouquet aussi Car c’est une Chose essentielle de La parure, enfin elles etoient d’une beauté eblouissante, quand je Les vis j’imaginai que puisquelles etoient si belles nous aurions de charmants elegants, nous arrivons Chez mde De vergennes qui etoit ainsi que sa mere dans un très grand negligé, nous n’avions a diner que trois têtes a perruques mais j’imaginai qu’on ne viendroit que sur Les 6 heures, Chaque fois qu’on ouvroit La porte je Croyois que C’etoit nos danceurs qui arrivoient point du tout, sais tu enfin Ce qui est arrivé de tous Ces grands frais,? a environ 6 heures on a fait venir un domestique qui jouoit du violon faux Comme Le diable et nous avons formé une Charmante Contredance Francaise (notes que jenny m’avoit promis qu’on danceroit des anglaises, tu sais Combien j’aime Les autres) avec mr De vergennes dont tu as surement entendu parler pour La Laideur mais qui dance joliment [. . .] mr De La palun a peu près aussi Laid que Lui faisant des entrechats a Chaque instant, tombant après La mesure et ne sachant plus si il devoit aller a droite ou a gauche je ne peux t’en donner une meilleure idée qu’en te disant que C’est [. . .] exactement Le même danceur que Mr bly pour troisieme danceur nous avions un Mr [. . .] ni bien ni mal dansant fort gayment et pour quatrieme un petit gros homme Les jambes de travers et Les genoux en dedans ensuite pour assemblée un Cercle de trois personnes qui ont Laissé Leur jeu un instant pour regarder dancer, tu peux imaginer La mine que je faisois, au Lieu de L’amusement que je m’etois promis je m’ennuyois a pleurer et Cela etoit peint sur ma figure, pour Bath que tu Connois se mettre a L’aise si facillement elle n’etoit point du tout embarassée, après Le thé un de nos danceurs manquoit, nous avons dancé malgré Cela, au milieu de La Contredance il a passé et on Lui a proposé d’aller avec Lancon qui n’avoit point de danceur, il a dit que non parscequ’il vouloit s’aller chauffer, La Contredance finie on vouloit en recommencer une autre mais on trouvoit très incomode de n’être que trois hommes, attendez dit Bath je vais aller chercher Mr de Montlezun, effectivement elle L’a été prendre sans plus de Ceremonie, tu Crois peut être qu’elle Le Connoissoit, point du tout C’etoit pour La premiere fois de sa vie quelle Le voyoit=je n’ai point été tentée de recommencer une semblable partie mais pour Ces dlles elles se sont parfaitement bien amusées3 mais y retournes-t-elles souvent=

Mon frere est actuellement en grande Connoissance avec mdes de Tessé et de tot il Leur ecrit Des Lettres en vers et en prose mde De tessé Lui a fait avoir une place de Lieutenant de La Cavalerie de paris et La promesse d’une des 4 Compagnies qui seront Crées Le mois de janvier prochain, je ne sais si elle Lui Continuera ses bonnes graces Long tems, je Le Crois Car il est assez suivant son Gout, politiquant beaucoup, disant son sentiment, a Tout Le Monde et se disputant même avec elle quoique ils soyent du même avis sur Les choses principales, elle est actuellement dans ses terres de franche Comté

editors’ translation

Wednesday, 4 November, 1789

At last, my dear, today I am going to start my journal. I did not have the courage to undertake it sooner, so you may expect this letter will be 4 times more badly written than the others, since I will not be able to remember everything in order.

To begin with political news (since you left La Havre, because there you must have learned the news of the arrival of the king in Paris, etc. etc.), 8 days ago a Recollect nun wrote that two professions of faith were going to take place in her convent and that, if the Assembly wanted to reform the convents, it would do well to forbid the future taking of vows. The whole Assembly got quite interested in the fate of these two poor wretches, forbade them to take their vows, and at the same time decreed that, for now, there would be no more vows in any religious order. You can imagine the complaints of these ladies here when they heard the news, but they were nothing compared to those of today; it was decreed last Monday that all the possessions of the clergy belonged to the Nation. Although there was no mention of abolishing nuns, they are expecting it, so that all they talk about is what they will do once they are secular and what will become of them. Poor Mother Fay is losing her head over it. Now she wants to go to Mde Dossouvile’s, now to Boulogne, now to Montreuil. Then it is too windy at the latter, and yet another dwelling place must be found. All these projects elicit a lot of nonsense against the Assembly: they are thieves, they are turning all of France upside down, they pay the riffraff of Paris to scare the honest representatives who would oppose their injustice, etc., etc., etc. I, in keeping with my laudable custom, always side with the riffraff. Mde de Virieux, who is the most aristocrat of all, never fails to ask me whether I approve of what is happening, I never fail to tell her yes, and as a consequence I never fail to be considered a fool who loves to argue, etc. In the midst of such squabbles, these ladies interject lines of erudition that would honor the most learned person. For example, Mde Sabatier told me one day in the heat of the debate: “But was it the Nation that made the king?” Another time Mde de Fay was telling me: “Yes, my heart, it was God who made the kings, not the Nation. Was it not He who had Saul crowned?” What can we answer to these? I choose to be silent. Yesterday it was ordered that the parlements would no longer convene and would stay in recess until a new judiciary is established. It is more or less breaking them apart, and this also brings despair to Mde de Virieux, who says that this Assembly of rascals wants only to destroy==When the market women went to Versailles to fetch the king, they almost took us with them. They shouted in the street that all nuns and boarders of the royal abbeys should be taken along to march in front of them because they were all aristocrats. We were quite surprised that they had so easily given up their plan. As for me, I was crushed. Think how pretty it would have been to have Mothers de Vis, de Sainte, de Taubenheim, de Fay, etc., at the head of the market women. As for the abbess, we would have had to leave her behind. This poor woman is altogether losing her mind. She said the other day that, if the abbey was destroyed, she would go to the countryside and have fun hunting. Last Monday, after the famous decision, the bishop of Uzès came to inform his aunt of it and told her that, in this manner, he found himself without bread. “Well, my nephew, come here. I will not let you lack anything.” “Thank you, my dear aunt, for your good will,” said he, “but you will be no richer than I.” “Bah! Those are wild tales! Panthémont will not be destroyed. Anyway, I want to die here, so if I am ruined, I will rent my apartment.”==We are still short of bread, and what we have is very bad. However, they say that the city is almost fully stocked for the winter. Last night the people of the faubourg Saint Marceau and Saint Antoine wanted to gather and loot the shops around the city hall. They had to fire cannon at them, in keeping with martial law==Now, to come to other subjects, I will tell you that I am corresponding with the two Ladies T.; Lady E. wrote me asking some favors, I answered, and finally, as I fully expected, Lady C. wrote me that she, too, wanted me to write, or she would be very angry. I did not do the cruel thing, and so I find myself with plenty of writing to do. The Duke of Dorset will not return here. He is appointed steward of the royal household. Mr Stone came back to settle all his affairs, and I was happy to see him for a short while after having made him wait a long half-hour at the turn box. Thinking at first that Mlle Emilie had not gone out, I did not go answer. Then, when I learned that it was he, I had my nightcap on and needed at least to unwind my hair. I think that displeased him, because I have not seen him again==I wrote to Mr S when I returned the history of Teresa of Avila to him. I expressly told him not to forget to alert me when there would be a chance to send something to America. Here is his answer: “Mr S … has the honor etc., etc., mlle Jefferson was still at La Havre on the 8th. Unfavorable winds prevented the packet-boats from leaving the harbor. The winds will probably continue and, if so, it is to be feared that Mlle Botidoux’s friends will have quite an unpleasant crossing. One of them fully deserves it, and he hopes that Mlle Bot … will not be sorry for her” What do you say about this? I believe that he has not yet recovered, and to tell the truth, I pity him with all my heart. Seriously, I think that it would have been very good for you to do him justice, and that he would have made you very happy==I also wrote Curzon and, at last, I confessed to her that it was her husband who prevented me from going to see her. I am waiting for her answer. I could not refrain from telling her the real reason for my refusals, since she mentioned this in all her letters==Bath is presently on great terms with Mdes de La Palun and de Vergennes whom, as you know, were friends of Mde Bouscaren. Jenny spent 6 weeks in the countryside at the residence of Mde de Vergennes, daughter of Mde La Palun, and stayed some time at the latter’s place in Paris. Bath went to see her with Lançon. She became so well acquainted with these ladies during the 5 or 6 times that she saw them that she plans to spend the winter in the country with Mde de La Palun. I do not know what will become of this plan, because, according to what she says, her brother will probably return this winter. You do not know that his plan was to marry her to Meyers. The other day I was at Mde de Vergennes’s with the young ladies. The day before, Jenny had told us that Mr de Vergennes had promised to have young people in and that we were to dance, which meant dressing up. However, I did not go to as much trouble as the others, I had my cap from last winter, which is therefore a little dirty, my linen pierrot, a purple belt, and my purple corsage. Bath wore a white dress with a black belt, because she was in mourning for an uncle. Lançon wore a pierrot with a purple fringe, and a superb cap. Jenny wore a pierrot similar to Lançon’s, a garland of greyish-violet China asters, and also a corsage, because this is an essential adornment. All in all, they displayed a dazzling beauty. When I saw them I imagined that, since they were so beautiful, we would attract the attention of charming beaux. We arrived at Mde de Vergennes’s who, like her mother, was quite casually dressed. At dinner, we had only three wigged heads, but I imagined that others would only arrive around 6 o’clock. Every time the door was opened, I thought that our dancers were arriving. Not at all! Do you know what finally happened after all that trouble? At about 6 o’clock a servant, who played the violin as off-key as the devil, was called in. We took our places for a charming French contra dance (note that Jenny had promised me that we would dance English ones; you know how much I love the others) with Mr de Vergennes, of whose ugliness you have probably heard, but who dances prettily. Mr de La Palun, more or less as ugly as him, was making entrechats every moment, falling back after the beat, and not knowing whether to go right or left. I cannot give you a better idea of it than by telling you that he dances exactly like Mr Bly. As third dancer we had a Mr Neither-Good-Nor-Bad, who danced quite cheerfully, and as a fourth, a little fat man with crooked legs and knees turned inward. Then, we had as spectators three persons who had left their game for a moment to watch us dance. You can imagine the face I was making. Instead of the fun I had promised myself, I was bored to tears, and that was painted on my face. As for Bath, whom as you know is so effortlessly at ease, she was not at all bothered. After tea, one of our dancers was missing, but we danced despite that. He came back in the middle of the contra dance, and we proposed that he dance with Lançon, who had no partner. He said no, because he wanted to go warm himself. When the contra dance ended, we wanted to start another one, but we found it very inconvenient having only three men. “Wait,” said Bath, “I will fetch Mr de Montlezun.” Indeed she went to get him without any ceremony. You may think that she knew him. Not at all, this was the first time in her life she saw him==I have not been tempted to repeat a similar affair. Those young ladies had a perfectly good time, but will they often return there?

My brother is presently on great terms with Mdes de Tessé and de Tott. He writes them letters in verse and prose. Mde de Tessé got him a position as lieutenant in the Paris cavalry and the promise of commanding one of 4 companies that will be created next January. I do not know whether she will keep him in her good graces for long. I believe so, because he is a person rather to her taste, politicking a lot, speaking his mind to everyone, and even arguing with her, although they have the same opinions on important things. She is presently at her estate in the Franche-Comté.

RC (ViCMRL, on deposit, ViU: Botidoux Letters, #5385-aa); damaged at folds; ellipses in original; quotation marks in translation editorially supplied. Translation by Dr. Roland H. Simon.

religieuse des recolettes: a member of a reformed branch of the Franciscan Observants, founded in France in the late sixteenth century (Oxford English Dictionary). poissardes: specifically, Parisian market women who led riots during the French Revolution (OED). On 2 Nov. 1789 the National Constituent Assembly made the fameuse decision to confiscate church property for the use of the nation (Emmet Kennedy, A Cultural History of the French Revolution [1989], 145–7). tour: a turn-table box in the wall of an abbey through which messages, correspondence, and commodities were passed (OED). dlles: “demoiselles.” A pierrot was a sleeved, close-fitting jacket or bodice, having a low neckline and extending slightly below the waistline to form a short skirt (OED).

1Manuscript: “seculiere.”
2Manuscript: “Connoissance.”
3Manuscript: “amusée.”
Date Range
Date
November 4, 1789
Collection
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